La 19e édition du Festival TransAmériques (FTA) s’est déroulée du 22 mai au 5 juin 2025 à Montréal/Tio’tia:ke. Dans le cadre du Festival, une vingtaine de jeunes créateur·trices et critiques des arts de la scène du Québec, du Canada et de l’étranger ont pris part aux Rencontres internationales de créateur·trices et critiques des arts de la scène. Ce fut l’occasion pour les participantes et participants d’approfondir leurs réflexions sur la création contemporaine, de confronter leurs réalités artistiques, leurs regards critiques et de partager leur expertise avec leurs pairs.

La cohorte 2025 a rassemblé des jeunes professionnel·les venant d’Argentine, de Belgique, du Burkina Faso, de France et de plusieurs villes au Québec et au Canada.

Les membres soutenu·es par LOJIQ sont :

  • Sophie Gareau-Brennan (Alberta)
  • Karam Daoud (Manitoba)
  • Odile Gagné-Roy (Québec)

Le choc des idées et l’expérience partagée des spectacles sont les catalyseurs des Rencontres internationales pour les francophones et des Conversations on Performance pour les anglophones. La médiatrice culturelle Morena Prats, ancienne participante aux programmes de LOJIQ, les a accompagnés tout au long du séjour.

Les principaux objectifs des Rencontres internationales de créateur·trices et critiques des arts de la scène sont de :

  • Favoriser le développement des pratiques artistiques émergentes par la circulation des idées, le croisement des disciplines et la diversité des contextes de création
  • Enrichir le parcours professionnel et la démarche artistique des participant·es par la découverte et la rencontre de créateurs et de spectacles contemporains du Québec et de l’étranger
  • Stimuler les relations et les réflexions entre créateurs et critiques

Témoignage de Karam Daoud (Winnipeg, Manitoba)

« En arrivant aux rencontres internationales du FTA, j’avais très hâte de voir des spectacles diversifiés de théâtre et de danse puis d’en discuter avec les créateur·trices, et les autres participant·es de vies et d’expériences différentes à travers le monde. Ayant eu la chance de voir les biographies de tous·tes les autres participant·es et ayant déjà l’impression de les connaître un peu avant même de les avoir rencontré·es, j’étais attristée d’apprendre que plusieurs personnes n’ont finalement pas pu se rendre à Montréal pour des raisons de Visa tardif, mais je suis heureuse de savoir que ces personnes pourront participer aux rencontres internationales de l’an prochain, car je souhaite à tous·tes de vivre cette belle expérience de partage et d’introspection. Je repars avec un cœur plein d’amour et de passion, notamment grâce à des spectacles comme Pompières et Pyromanes et Taverna Miresia. Merci mille fois. »

Témoignage de Sophie Gareau-Brennan (Alberta, Canada)

« Je suis arrivée aux rencontres internationales du FTA remplie de questions sur ma propre pratique artistique, prête à découvrir, et prête à élargir ma communauté. Je me sens vraiment reconnaissante, comme artiste franco-albertaine, d’avoir pu participer à ce programme enrichissant. Pendant mon séjour à Montréal, j’ai eu le plaisir d’assister à plusieurs spectacles avec un groupe d’artistes engagés, qui partageaient les mêmes questions que moi sur leurs pratiques, les arts, et le monde. En traversant le programme ensemble, j’ai senti une belle complicité se former – des liens artistiques qui se maintiendront au-delà de nos frontières. »

Le séminaire Eka shakuelem

Pour une 5e année consécutive, les Productions Menuentakuan et le Festival TransAmériques se ont associés pour offrir à de jeunes talents autochtones du Québec une semaine d’ateliers autour des arts vivants.

En créant une expérience immersive au cœur du Festival faite sur mesure pour les jeunes sélectionné·es, l’objectif du FTA est d’éveiller leur intérêt pour les arts vivants et les métiers qui y sont associés. Spécialement conçu pour favoriser les rencontres signifiantes, Eka shakuelem — « Ne sois pas timide ! » en innu-aimun — souhaite inspirer les participant·es, les éclairer sur les perspectives professionnelles, tout en encourageant leur potentiel artistique.

LOJIQ a soutenu 4 jeunes autochtones pour prendre part à ce séminaire :

  • Moïra Ashini
  • Alex Laviolette Moar
  • Kelly Rousselot
  • Samuel Stonge

Le séminaire Eka shakuelem offre la possibilité aux participant·es de vivre l’intensité du Festival et vise à stimuler leur intérêt pour le milieu des arts vivants et les carrières qui s’y rattachent par des ateliers, des rencontres avec des artistes et professionnel·les, et des spectacles de la programmation 2025.

Témoignage de Alex Laviolette Moar

« Eka Shakuelem fut pour moi un souffle revivifiant. Les rencontres et les spectacles que nous avons vus m’ont permis d’en apprendre davantage sur moi, sur mes maux, sur comment j’ai envie de les exprimer et qui j’ai envie d’être. Durant tout le séjour, j’éprouvais énormément de gratitude et j’étais émue de constater à quel point nous étions une jeunesse autochtone belle, riche et importante, voire enrichissante ! Ces rencontres, ces nouvelles amitiés, ces moments de suspense dans le temps, comme un rêve, n’auraient pas été possibles sans toute l’organisation qu’il y a derrière.
Un énorme Mikwetc » (merci en Atikamekw).

POUR EN SAVOIR +

Si tu veux en savoir davantage sur le soutien de LOJIQ aux jeunes artistes, c’est par ici.

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