12 août 2020
Le 12 août, j’achète un livre québécois : notre sélection
LOJIQ soutient l’opération «Le 12 août, j’achète un livre québécois«. Cette journée littéraire, qui célèbre cette année sa 7e édition, met à l’honneur le livre québécois dans toute sa diversité. À cette occasion, nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir 5 œuvres d’anciens participants.
Purifiez un Être – Kaherdin Saindon
Présentation de l’ouvrage : Purifiez un Être est un recueil de sagesse qui retranscrit fidèlement des conversations qui ont eu lieu entre Kaherdin et son entourage.
L’auteur, Kaherdin Saindon, est le tout 1er autiste non-verbal de la francophonie à écrire et publier son propre livre! Un exploit en soi. Mais attendez de le lire pour être transporté dans un univers surréaliste, parfois déroutant, mais toujours touchant d’authenticité. Il faudra bien du temps à l’humanité pour saisir toute la profondeur des propos de Kaherdin, en attendant, ce livre vous accompagnera sur le chemin d’une nouvelle conscience.
Kaherdin Saindon : né en parfaite santé le 5 avril 1997, Kaherdin verra sa vie transformée par de multiples problématique neurologiques qui menacent encore sa vie chaque jour.
Épileptique, autiste non-verbal et paralysé, il a tout de même réussi à apprendre à lire et à écrire par lui même à l’âge de 12 ans, pour vous livrer son message empreint de sagesse.
En savoir + : Purifiez un être
La petite suceuse -Dimani Mathieu Cassendo
Présentation de l’ouvrage : La petite suceuse nous amène dans un univers fictif de vampires s’attaquant à des enjeux sociaux réels, tels que la sexisme et la discrimination. L’histoire, qui se déroule en 2302 à Laval, raconte l’histoire de Magdalena, une Emagi : une vampiresse afro-québécoise qui en a assez de boire du sang en sac.
Dimani Mathieu Cassendo : Dimani est auteur et artiste visuel. C’est avec des bandes dessinées représentant son quotidien que débute sa carrière. Les webcomics lui ouvrent des portes pour une publication physique en 2016, La Petite Suceuse. Un an plus tard, c’est la BD Annuelle sur le Racisme qui s’annonce sous les projecteurs. Dans son travail, le respect de l’identité des êtres humains a une grande importance. On peut voir ses illustrations dans certaines revues (À Babord! #67 et la Ligue des Droits et Libertés, entres autres), quelques zines, des cahiers à colorier et sur les murs de la Librairie Racines.
En savoir + : La petite suceuse
Je serais un territoire fier et tu déposeras tes meubles – Steve Gagnon
Présentation de l’ouvrage : Entre l’immobilisme et une agitation désordonnée, l’homme du 21e siècle se cherche et ne se trouve pas. Malgré ses appétits ardents, il se conforme à ce qu’on lui dit de faire et d’être, sans s’interroger, ni rien remettre en doute. Dans cet essai, Steve propose une réflexion sur l’état de l’homme, aujourd’hui : ses rôles, son image, ses référents, ses modèles. Il tente d’imaginer une nouvelle définition de la virilité, loin des stéréotypes, façonnée par les évolutions et révolutions des 100 dernières années.
Steve Gagnon : depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2008, Steve s’illustre dans plusieurs sphères du domaine artistique, nourrissant sa passion et sa soif de créer. Metteur en scène à ses heures, il est également un auteur prolifique. Pour citer quelques-unes des pièces qu’il a écrites : La Montagne rouge (Sang), En dessous de vos corps, je trouverai ce qui est immense et qui ne s’arrête pas (qu’il met lui-même en scène en 2013 au Théâtre La Licorne), Fendre les lacs (qu’il monte aux Écuries et reprend ensuite au Périscope en 2016), Harmattan, Pour qu’il y ait un début à votre langue et bien sûr, Ventre. Il a également co-adapté et co-traduit la pièce Le songe d’une nuit d’été au Théâtre Denise-Pelletier.
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Fastes – Chloé Savoie-Bernard
Présentation de l’ouvrage : Fastes est un recueil de poésie qui présente un corps qui se recompose au gré des joies et des tourments, cherchant à rompre avec une blessure qui n’est jamais nommée. Comment porter sa peau en ayant l’impression qu’elle est vraiment sienne ? Qu’est-ce qui du politique nous empêche de nous appartenir ? Dans Fastes, pas de réponse, seulement des tentatives, des essais, des recommencements.
Chloé Savoie-Bernard : Chloé est née à Montréal. Elle y vit toujours, mais peut-être pas pour toujours. Elle a écrit Royaume scotch tape, (poésie, Hexagone, 2015), Des femmes savantes (nouvelles, Triptyque, 2016) et Fastes (poésie, Hexagone, 2018). Chez Triptyque, elle a aussi dirigé le collectif Corps (2018). Elle poursuit dans plusieurs revues un travail critique et créatif. Son travail a été nominé pour différents prix, notamment pour le Gouverneur Général. Elle développe une pratique en arts vivant et vient de déposer à l’Université de Montréal une thèse de doctorat sur les écritures au féminin au Québec des années 70 à 90.
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Frayer – Marie-Andrée Gill
Présentation de l’ouvrage : Tailler l’histoire, remonter les mémoires, observer les courses et les égarements de la fraie : l’écriture de Marie-Andrée Gill est là dans toute sa splendeur. Du haut du rempart devant le lac – le Piekuakami –, elle replonge dans les instants confondants de l’adolescence vécue dans la réserve, à chercher à quoi ressembler, « quoi faire de sa peau ». Par sa poésie délinquante, Marie-Andrée Gill transvase les contrastes qui définissent la communauté ilnue qui l’a vue grandir. Puisque nos morts ne s’envolent pas, elle retrace les cicatrices pour éventuellement laisser passer la lumière, revient au « village qui n’a pas eu le choix ».
Marie-Andrée Gill : Originaire de la communauté ilnu de Mashteuiatsh, Marie-Andrée est l’auteure de 2 recueils, Béante (2012) et Frayer (2015), pour lesquels elle a gagné 2 fois le Prix littéraire Poésie du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Tendres et grinçants simultanément, ses poèmes donnent à lire les tiraillements et déchirements de la jeunesse, la dureté de la nature et le ressourcement dans celle-ci et la présence du lac – le Piekuakami. Étudiante à la maîtrise en Lettres à l’UQAC, elle s’implique dans le milieu littéraire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Sa poésie lui permet de mettre des mots sur ses origines, sa région et son vécu; un travail de justice et de fidélité tout à la fois.
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