25 juillet 2025
Le FIMU au rythme de 2 jeunes groupes de musique québécois
L’OFQJ Québec a soutenu la participation de Théo Théo et 5 for Trio au Festival international de la musique universitaire (FIMU), célébré le mois dernier en France. Des performances qui ont permis de faire rayonner la musique et la culture québécoise de l’autre côté de l’Atlantique.
Justin Théoret, à la tête du groupe Théo Théo, Flavie Bastien (percussions), Élisabeth Trépanier (choeur), Félix Bédard (guitare), Zack Messier (basse) et Étienne Leduc (batterie) ont obtenu le prix OFQJ-FIMU lors de la finale régionale de Cégeps en spectacle, ce qui leur a permis de recevoir le soutien financier à la mobilité pour se rendre au FIMU à Belfort. Le groupe a été guidé et accompagné par Charlotte Prenot, du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ), dans leur premier périple à l’international.
Sylvain Bib St-Onge (guitare), Mathieu Rancourt (contrebasse), Jean-François Gingras (batterie) et Jérémie Hagen-Veilleuz (piano et claviers) font partie du groupe 5 for Trio, qui a eu la chance de performer à 3 reprises lors de ce FIMU inoubliable pour eux.
Retour du groupe Théo Théo
Racontez-nous l’histoire du groupe, même si vous êtes encore jeunes…?
« Nous sommes tous étudiants au Cégep Marie-Victorin en musique. Certains d’entre nous se connaissaient déjà avant, mais on est devenus amis les six ensemble à travers nos études. Au début de l’année scolaire 2024-2025, Justin a voulu participer à Cégeps en Spectacle pour jouer ses compositions et il a commencé à chercher des musiciens pour mettre en œuvre son projet. C’est donc en septembre dernier qu’on s’est réunis pour la première fois pour monter ensemble les chansons de Justin qu’on a présentées à Cégeps en Spectacle, « Portrait d’un romantique » et « Dites-moi donc ».
On les a jouées pour la première fois sur scène à la finale locale de CES le 8 février dernier. Quand on a vu la réaction de la foule, on a compris que notre musique trouvait écho chez les spectateurs et ça nous a donné l’élan de viser plus loin. On s’est donc inscrits au Festival International de la Chanson de Granby 2025 (FICG) et on a entamé nos premiers enregistrements pour partager nos chansons.
À la finale régionale de Cégeps en Spectacle, en plus de gagner la première place, on a gagné le prix décerné par le FIMU pour se donner en spectacle à leur festival qui a lieu à Belfort, en France, en juin 2025. On y a aussi gagné le prix du concours Ma Première Place des Arts pour participer aux quarts de finale à l’automne prochain. Avec ces trois prix, on est restés à la fois surpris et touchés de voir à quel point les gens aimaient ce qu’on jouait. C’est à partir de ce moment-là qu’on a commencé à monter un spectacle complet pour pouvoir le jouer en France en juin dernier. Depuis notre retour, on a commencé à regarder plus sérieusement pour faire des spectacles partout à travers le Québec ».Le prix OFQJ-FIMU a représenté pour vous une première à l’international, racontez-nous un peu ce « feeling » ?
« C’est vraiment une expérience pleine de nouveautés pour nous : en plus du festival qui était une première expérience pour nous tous, cinq d’entre nous n’étaient jamais allés en France et deux n’étaient jamais allés en Europe. Ça nous apportait beaucoup de joie et d’excitation, même si ça représentait énormément de travail pour monter un spectacle entier et composer les chansons qu’on y jouerait, le tout à travers nos fins de session respectives. On a pris les bouchées doubles depuis le moment où on a gagné le prix du FIMU jusqu’à notre premier spectacle pour offrir une expérience à la foule digne de ce qu’on avait dans le ventre.
On est tous restés particulièrement touchés et surpris par la réaction qu’on a eue lors de notre présentation sur la scène Corbis, où on a vu que la foule embarquait vraiment dans la musique, que les gens venaient en grand nombre et qu’ils chantaient avec nous sous le soleil… c’était vraiment magique ! On est tous sortis enchantés de notre expérience et ça nous a donné le goût de retourner jouer en France d’ici quelques années.
Il faut dire aussi que, oui, c’était notre première à l’international, mais pour nous, c’était notre première tout court. C’était la première fois qu’on le jouait au complet, et avec tous nos musiciens, de sorte qu’on a eu le feedback des français avec celle des québécois, mais ça nous a donné la confiance de nous lancer pleinement au Québec aussi ».Les photos, gracieuseté de Nathan Fabry et Philippe Haumesser
L’accueil a été chaleureux lors de vos prestations. Comment vous vous êtes préparés pour ce moment?
« On n’était vraiment pas préparés à la réponse du public. On ne savait pas comment on serait reçus. On s’était juste dits qu’on aurait du fun, qu’on donnerait tout ce qu’on avait à donner et qu’on ferait le meilleur spectacle qu’on pourrait. Un des trucs qui nous porte beaucoup comme groupe, c’est qu’avant d’entrer sur scène, on prend toujours un moment pour se rappeler que notre objectif c’est d’abord que nous on ait un maximum de fun parce qu’on pense que si nous on trippe sur scène, on a plus de chances que les gens dans la foule trippent eux aussi. Et notre théorie a fonctionné, du moins en France : en démontant la scène, on entendait des gens s’éloigner en fredonnant nos mélodies et on en voyait d’autres s’approcher pour nous témoigner leur appréciation de notre show.
On a aussi reçu plusieurs messages ensuite par des gens qui disaient nous avoir vu en spectacle et qui étaient revenus à nos spectacles suivants avec leurs enfants pour leur partager l’expérience. Et ça, il n’y a pas de façon de se préparer à ça, surtout pas lors d’une première expérience. C’était juste touchant et ça nous donne le goût de recommencer pour multiplier ces espaces de fun partagés ».Une fois de retour, l’horizon à court et moyen terme ressemble à quoi ?
« En revenant de France, notre retour au Québec s’est fait en force : notre premier spectacle complet ici s’est fait à la Saint-Jean, au festival d’été Les Guinguettes à Montréal. Pour la suite, notre attention sera tournée cet été dans les formations qu’on suit pour le Festival de Granby. On y jouera le 19 août prochain pour la demi-finale, et si on se rend à la finale, ce sera le 25 août. Le reste de notre temps libre de l’été est dédié à la préparation du lancement de notre premier album (on fait tout pour qu’il sorte le plus tôt possible, mais on espère qu’il verra le jour d’ici la fin de l’année 2025).
Après, on a le concours Ma Première Place des Arts à l’automne, en plus de quelques spectacles qu’on a commencé à booker à travers le Québec, notamment dans certains cégeps. On a vraiment envie de répandre notre musique à travers le Québec, et on est prêts à prendre plus de place sur la scène artistique québécoise et à partager notre fun à tous ceux qui voudront partager le leur avec nous.
Pour la France : ce n’est pas dans les plans à court terme, mais on espère de tout cœur pouvoir y retourner d’ici quelque temps pour pouvoir à nouveau partager notre musique avec nos voisins Français ».
Retour du groupe 5 for Trio
« Participer au FIMU a été une expérience privilégiée pour nous. Nous avons rencontré des artistes et des festivaliers venus des quatre coins du monde, et partagé de riches échanges humains et musicaux. À notre arrivée, nos hôtes nous ont accueillis avec une grande générosité, nous faisant découvrir des produits du terroir et nous traitant comme des membres de la famille. L’ambiance sur le site était conviviale et l’accès aux concerts très fluide. Nous avons adoré découvrir des groupes comme le quintette jazz Gaüd, le big band du Mexique, Dominique Hunziker (Guatemala) et le groupe de rock français 111. L’organisation du festival est chaleureuse et les commodités offertes nous ont permis de profiter pleinement de l’événement. Seul petit défi : les tests de son, très courts, ne permettaient pas toujours d’être au meilleur de nos capacités. Ceci dit, ce fonctionnement favorise un enchaînement continu des concerts, sans temps mort, pour le plus grand bonheur du public.
Notre objectif était de vivre une expérience enrichissante, inspirante pour le développement de notre projet et de découvrir d’autres artistes afin de créer des liens. Mission accomplie. Merci LOJIQ »!
À propos du RIASQ
Le RIASQ a comme mission de s’investir dans l’organisation d’activités de loisir culturel pour la jeunesse collégiale du Québec. Il contribue et soutien significativement la vie culturelle québécoise, entre autres, en soutenant la pratique d’activités culturelles amateurs, en valorisant la langue française et en favorisant la diversité des expériences de création artistique et culturelle tout en intensifiant la relation entre la culture et l’éducation auprès de la clientèle étudiante de niveau collégial.
En savoir + sur Théo Théo
- Rendez-vous le 19 août au Festival international de la chanson de Granby pour les 1/2
- Rendez-vous entre le 22 octobre et le 19 novembre pour les 1/4 de Ma première place des arts
- Pour écouter le single Portrait d’un romantique, disponible sur Spotify, Apple Music et Bandcamp.