Julie et Sabrina, de l’équipe Engagement citoyen et de l’initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques, ont animé hier l’atelier « Changer son mode de vie pour sauver la planète » lors de l’école d’été de l’INM 2019.

Des intervenants engagés

Depuis des décennies, les scientifiques nous informent des conséquences à venir des changements climatiques. Bien que de grands changements s’imposent au niveau des politiques publiques, les changements de comportements sont aussi essentiels. D’abord marginales, les initiatives telles que le véganisme et le zéro déchet deviennent de plus en plus connues et adoptées par les individus. Il peut sembler difficile pour un simple citoyen de faire changer les choses. On se dit parfois « ce n’est pas en changeant mon mode de vie que je vais sauver la planète ».

Mais si l’action individuelle rejoignait celle de millions de personnes? Comment changer nos comportements? Quels sont les défis et les impacts de ces changements? Est-ce que ces gestes peuvent vraiment changer le monde?

Les intervenants, reconnus pour leur engagement et leur saut vers des modes de vie à faible impact environnemental, ont exprimé leur point de vue :

Marie-Laure Riel, consultante aux projets éducatifs chez Équiterre, Réseau des fermiers de famille. Passionnée par les enjeux en lien avec l’environnement et le développement local et international, Marie-Laure Riel est engagée depuis son jeune âge dans sa communauté et à travers son mode de vie écologique. Elle est convaincue qu’on peut changer le monde à travers notre quotidien, notamment en encourageant l’agriculture locale et biologique!

Johanne Lebel, rédactrice en chef du magazine de l’Acfas, Découvrir. Elle dirige la collection des Cahiers scientifiques. Elle a la responsabilité du Forum international Science et société, rassemblant des collégiens et des chercheurs, le temps d’une fin de semaine. D’esprit transdisciplinaire, elle s’intéresse à l’histoire de l’évolution tout comme à l’évolution de l’histoire.

Elise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal. Elle est également chercheuse indépendante et autrice des essais Je mange avec ma tête, Vache à lait et Le défi végane 21 jours, traduits en anglais, espagnol, catalan, italien et adaptés pour la France. On pouvait récemment la voir dans La terre vue du coeur, un film sur Hubert Reeves et elle vient de faire paraître Tables véganes, menus d’ici et d’ailleurs avec Patricia Martin.

Anaïs Potier, citoyenne engagée, Association québécoise Zéro Déchet. Soucieuse de son impact environnemental et de son mode de consommation, elle prône une vision optimiste du mouvement et pense que les actions individuelles peuvent changer le monde! Dynamique et enthousiaste, son implication dans l’Association québécoise Zéro Déchet est un moyen pour elle d’agir concrètement pour un monde plus écologique!

Louis-Philippe Lizotte, membre fondateur du collectif La Nuée. Professionnellement, il travaille à l’INM depuis 2011. Il s’applique à développer les compétences civiques et à offrir des expériences de participation citoyenne aux jeunes de 15 à 35 ans, notamment à travers les Écoles de participation citoyenne de l’INM. Préoccupé par l’enjeu environnemental, il est membre fondateur du Collectif La Nuée qui ambitionne de créer une communauté intergénérationnelle, à échelle humaine et respectueuse de l’environnement.

Johanne Lebel, a parlé de l’importance de prendre conscience de l’impact de nos mode de consommation. Elle a même cité Gandalf, qui affirme, que, lorsqu’on se plaint de vouloir vivre dans tels temps, en fait nous n’avons pas ce choix : « Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti. »

LOJIQ impliqué dans la lutte contre les changements climatiques

L’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques vise à renforcer les capacités des pays francophones les plus vulnérables aux changements climatiques par le soutien à la participation des jeunes du Québec et de ces pays à la lutte contre les changements climatiques. Les pays francophones les plus vulnérables aux changements climatiques visés sont prioritairement les pays d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et des Antilles.

Dans ce cadre, LOJIQ invite les jeunes âgés de 18 à 35 ans, du Québec et des pays francophones visés par cette Initiative jeunesse, à soumettre leur projet à l’international contribuant à la lutte contre les changements climatiques. L’Initiative se divise en 2 volets : Entrepreneuriat et économie verte et Éducation et sensibilisation ».

3 ambassadrices Québec Volontaire au RDV

3 ambassadrices Québec Volontaire en région participent à cet événement phare. En effet, elles ont remporté le concours « Ambassadeurs en régions », avec des prix à la clé, notamment leur participation à l’école d’été 2019.

L’École d’été de l’INM est un événement de 4 jours qui permet de développer ses compétences civiques en expérimentant diverses formes de participation citoyenne. Les participantes et participants se rencontrent et côtoient des personnalités publiques de la politique, des médias, de la science et des arts avec qui vous pourrez échanger des idées. C’est un moment festif et dynamique !

C’est donc une excellente occasion de débuter leur rôle d’ambassadrice LOJIQ et de faire rayonner notre programme de volontariat Québec Volontaire.

En savoir + :

Devenir ambassadeur Québec Volontaire
Découvrir le soutien LOJIQ dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques

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