Lors de la 21e Rencontre alternée des premiers ministres québécois et français – RAPM –, 4 participants aux programmes de l’Office franco-québécois pour la jeunesse – OFQJ – ont rencontré MM. François Legault et Gabriel Attal. Pour l’occasion, un espace dédié à l’OFQJ avait été dressé au Salon international du livre de Québec, le 12 avril.

À travers leurs témoignages, les Québécoises Géraldine Saucier, artiste, et Roseline Olory, scientifique et entrepreneure, ainsi que les Français Guillaume Bachelot, biologiste et enseignant en médecine, et Alicia Izard, responsable d’association à vocation sociale, ont démontré comment la mobilité Québec-France propulsée par l’OFQJ est déterminante dans le développement de leurs brillantes carrières.

En présence des secrétaires généraux de l’OFQJ, la Française Marianne Beseme et le Québécois Jean-Stéphane Bernard, les 4 participants-ambassadeurs ont aussi échangé avec les premiers ministres sur le rôle que jouent l’OFQJ et la jeunesse dans les enjeux chers aux 2 territoires.

Les SG des 2 sections de l'OFQJ avec les jeunes professionnels participant à la RAPM

Parmi ces enjeux, citons la culture, l’innovation sociale, l’intelligence artificielle et le français. Les participants se sont d’ailleurs exprimés sur l’enjeu de la langue française, comme outil de développement personnel, professionnel, économique et entrepreneurial.

« Ma mobilité à Limoges avec l’OFQJ m’a permis d’avoir confiance en moi. J’ai pu écrire et présenter les balbutiements de ma pièce de théâtre en France. Sachant la sensibilité de notre premier ministre pour l’entrepreneuriat, j’étais fière de lui dire que, grâce à l’OFQJ, je suis maintenant entrepreneure en culture. Il m’a chaleureusement félicitée et encouragée », se réjouit Géraldine Saucier.

Son congénère français a, pour sa part, fait savoir aux 2 dirigeants politiques comment le soutien de l’OFQJ contribue à l’avenir professionnel de la relève francophone, notamment en science : « J’ai pu dire, aux premiers ministres Attal et Legault, que les chercheurs francophones ont un avenir prometteur dans des champs professionnels compétitifs, telle l’intelligence artificielle, et ce, même si l’anglais est prépondérant dans certaines thématiques de recherche », déclare Guillaume Bachelot.

Alicia, Géraldine, Roseline et Guillaume ont incarné la mission de l’OFQJ au cours d’une rencontre chaleureuse.

Leurs témoignages ont fait écho au discours que le premier ministre Attal avait prononcé à l’Assemblée nationale du Québec, la veille. En effet, la jeunesse et la langue française étaient au cœur de cette allocution lors de laquelle M. Attal a fait mention aux députés de son attachement à l’OFQJ. Il a également indiqué qu’il gardait un excellent souvenir de son passage dans nos bureaux en mai 2019, en tant que secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

À l’issue de cette 21e RAPM, les cabinets des premiers ministres ont rappelé la volonté de Québec et de Paris de faire de « la coopération en matière de jeunesse l’un des piliers de la relation franco-québécoise et une priorité commune de premier plan ». En France comme au Québec, c’est l’expertise de 55 ans de l’OFQJ qui est appelée à soutenir cette coopération en faveur de la jeunesse.

Les deux premiers ministres ont d’ailleurs conclu une entente portant sur la coopération en matière de gouvernance, de politiques publiques et d’innovation pour la jeunesse.

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