Geneviève Fradette est coordonnatrice du programme mobilité étudiante. Suite aux directives gouvernementales face à la Covid-19 – Coronavirus, les québécois ont été appelés à rentrer au pays. Au cours des 3 dernières semaines, avec son équipe, elle a contribué au retour de plus de 600 jeunes soutenus par LOJIQ qui étaient à l’étranger pour une session d’études.

Pouvez-vous me dire quel a été votre rôle exactement ?

Mon rôle était principalement de gérer la boite courriel urgence.etudes@lojiq.org. Plus de 600 étudiants en contexte d’échange étaient soutenus par LOJIQ. Des messages leur ont été envoyés via un courriel pour les informer des directives gouvernementales. Je devais coordonner les efforts de notre super équipe à la mobilité étudiante, Karianne, Catherine et Annik, qui a répondu à tous les messages envoyés durant les 2 premières semaines de notre confinement. Je compilais ensuite les réponses fournies par les participants dans un fichier central pour produire des statistiques en fin de journée, destinées à informer la direction et notre ministère de tutelle de l’avancement de nos démarches.

Nous informions les étudiants du soutien financier exceptionnel qui leur serait offert, des mesures de sécurité, de mise en quarantaine et les mettions en contact avec des personnes ressources de notre équipe lorsque la situation était particulièrement préoccupante.

À quelle difficulté avez-vous eu à faire face ?

La principale a été de concilier une importante charge de travail, avec le sentiment d’urgence qui y était liée, avec la vie familiale. Il est difficile pour un enfant de 3 ans de comprendre que sa mère est à la maison, mais n’est pas disponible. Il était toutefois important de travailler de pair avec les établissements scolaires du Québec afin de favoriser le retour au pays de jeunes adultes et de les savoir en sécurité.

Comment avez-vous solutionné ces problèmes ?

Le partage des tâches. Vive 2020! Un père est aussi important qu’une mère. Ce sont de belles occasions de rapprochement, de jeux, de ludique.

Comment avez-vous vécu cette expérience ?

Je ne cacherai pas que c’était bien chargé en émotions. Mais rien à côté de ce qu’ont pu vivre les participants qui étaient en quarantaine, en isolement, dans des pays où les frontières étaient fermées. Alors, honnêtement, je trouve que nous devrions plutôt donner la parole aux jeunes, aux parents, aux établissements, aux enseignants, aux conseillers à la mobilité étudiante. C’est eux qui mériteraient cette question.

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