En marge du 18e Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Djerba, en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers, 4 agentes d’informations soutenues par LOJIQ ont animé le kiosque du Québec au sein du Village de la Francophonie. Leurs interventions ont permis de faire découvrir l’offre éducative du Québec au grand public ainsi que de faire rayonner LOJIQ et ses programmes de mobilité jeunesse en francophonie.

Le Sommet a donné l’occasion à ses membres de définir les orientations de la Francophonie dans un cadre stratégique de manière à assurer son rayonnement dans le monde. Du 13 au 21 novembre 2022, le Village de la Francophonie demeurait quant à lui le rassemblement incontournable de la culture francophone.

Les 4 animatrices du kiosque :

  • Shaima Arfaoui, scientifique en recherche clinique chez Syneos Health
  • Maude Terreault-Lavoie, animatrice au programme UQAM-MIFI : francisation et intégration des immigrant·es à l’Université du Québec à Montréal
  • Sarra Hamdi, rédactrice des demandes de subventions, philanthropie et développement de l’entreprise chez OneDrop
  • Ines Sayadi, agente, relations gouvernementales à la Croix-Rouge canadienne et chercheuse en droit international et en politique canadienne/étrangère

13, 14 et 15 novembre

Shaima, Maude, Sarra et Ines sont arrivées à Djerba et ont pris leurs marques sur le kiosque du Québec qui se tenait à l’entrée du Village de la francophonie. Nos 4 animatrices ont constaté d’emblée un très fort achalandage et ont accueilli une multitude d’étudiant·es du secondaire (qui obtiendront leur baccalauréat français en 2023) cherchant à connaître les différentes opportunités d’études dans les universités québécoises ainsi que les formations offertes au Québec. Elles ont également eu le plaisir de présenter les différents programmes offerts par LOJIQ à Mme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Les jeunes ont beaucoup apprécié d’avoir des conseils plus éclairés sur leurs projets d’études et les domaines en demande au Québec. Beaucoup ont témoigné de l’aide que cela leur procurait quant aux choix qui se présentaient pour leur avenir.

Autour du kiosque, la popularité du Québec était indéniable : «Nous étions sans aucun doute un des kiosques les plus occupés du Village de la Francophonie!» Nos déléguées ont principalement rencontré des Djerbien·es, des Tunisien·nes, mais également quelques touristes qui profitaient de leur passage sur l’île pour visiter le Village de la Francophonie.

16 et 17 novembre

Lors de ces 2 journées toujours bien occupées, Maude a eu l’occasion d’accueillir des élèves qui avaient entre 10 et 12 ans. Malgré le jeune âge de ces élèves, les 4 animatrices ont affirmé que cette rencontre a permis de semer une petite graine dans l’esprit de ces jeunes en leur présentant les possibilités qui s’offrent à elles et eux pour leur avenir grâce à la francophonie.

Le 16 novembre a été marqué par une performance déambulatoire de chants traditionnels accompagnés par des percussions. La performance était offerte par les animateurs du kiosque des Émirats arabes unis.

Durant la journée du 17 novembre, Maude a eu l’occasion d’accueillir plusieurs dignitaires au kiosque du Québec. Elle a entre autres reçu la visite de l’honorable Glen Savoie, ministre responsable de la francophonie du Nouveau-Brunswick, de M. Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Juste avant de clore la soirée, l’honorable Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada a également visité le kiosque du Québec.

18, 19 et 20 novembre

La journée du 18 novembre était marquée d’ateliers divers, dont 1 faisant la présentation des nouvelles technologies en éducation et auquel ont pris part nos animatrices.

Image du site www.lojiq.org

Le lendemain, Shaima, Maude, Sarra et Ines ont assisté à la signature de la proposition d’entente-cadre de collaboration entre le Réseau des Femmes d’affaires du Québec, le CFE Tunisie et la Fondation DAAM en présence de M. Alain Olivier, directeur du Bureau du Québec à Rabat. Cette entente a pour but de sensibiliser et de mobiliser les grands acteurs économiques tunisiens aux avantages de la diversification de fournisseurs afin que ces derniers mettent en place des programmes ou des mesures au bénéfice des femmes entrepreneures tunisiennes et québécoises et afin d’accélérer la croissance des entreprises appartenant à des femmes tunisiennes. Le réseau des Femmes d’affaires du Québec s’est engagé au partage de son expertise auprès d’entreprises dirigées par des Tunisiennes, préalablement sélectionnées par le CFE Tunisie et la Fondation DAAM pour leur potentiel à bénéficier de cette initiative.

Le 19 novembre a aussi vu M. Alain Olivier prendre le temps de visiter le kiosque du Québec avant de s’arrêter au kiosque du terroir local de Djerba afin d’y découvrir plusieurs produits locaux.

Après 8 jours riches en rencontres et de nouvelles expériences, la mission de nos 4 déléguées a pris fin le 20 novembre, à la suite de la visite de Mme Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine du Québec.

Image du site www.lojiq.org

Entretien avec Shaima, Maude, Sarra et Ines

Pourquoi as-tu choisi de postuler à l’appel à candidatures pour le Sommet de la Francophonie?
«En tant que traductrice et passionnée des langues, le rayonnement du français à l’international a toujours été pour moi un sujet de choix. Être au cœur de la francophonie, c’est également comprendre ses enjeux, ses atouts mais également ses défecteurs. Ma participation au Sommet de la Francophonie m’a ouvert à un monde inattendu de rencontres stimulantes, d’échanges passionnants et de découvertes humainesSarra Hamdi.

Est-ce que cette expérience t’a permis de développer tes compétences interpersonnelles et communicationnelles?
«Oui, mais je crois que cette expérience m’a principalement permis de confirmer mes compétences communicationnelles dans des situations où je dois m’adapter. Je me sens maintenant à l’aise d’affirmer qu’il s’agit d’une de mes forces dans un milieu de travail. C’était principalement des formules de politesse, mais les adeptes du kiosque étaient très content·es de voir les efforts que je faisais pour apprendre aussi un peu de leur langue. Je crois qu’en médiation culturelle ou interculturelle, il faut que les personnes concernées puissent voir nos efforts si on espère des efforts de leur part. Ma participation à l’apprentissage de l’arabe permettait donc de les inciter à venir au kiosque et à participer à ce que nous proposionsMaude Terreault-Lavoie.

Quel fut le moment clé de ton expérience?
«Il me semble que le moment clef de mon expérience durant le Sommet de la Francophonie a été d’expliquer aux différentes visites d’écoles le système d’éducation québécois et le processus d’admission pour étudiants internationaux. En effet, j’ai pu mettre de l’avant les différents avantages du système d’éducation québécois ainsi que la diversité et richesse de programmes offerts dans les universités et centres de formations du Québec.

Un autre moment clef de mon expérience a été d’assister à la signature de la proposition d’entente-cadre de collaboration entre le Réseau des Femmes d’affaires du Québec, le CFE Tunisie et la fondation DAAM afin d’encourager les femmes entrepreneuses tunisiennes et de permettre une meilleure collaboration entre le Québec et les femmes entrepreneuses tunisiennesShaima Arfaoui.

Si tu pouvais décrire ton expérience à Djerba en quelques mots, tu utiliserais…
«Découverte, intensité, générosité, passionnant, unique, rayonnante, échange, stimulante, chargée, émouvante et excitante.» Shaima, Maude, Sarra et Ines Sayadi.

Rédaction par Helen Steiman

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