Claire Bardin, co-fondatrice de l’entreprise Boréalie, confectionne avec amour des produits cosmétiques durables issus du fleuve Saint-Laurent. Elle partage avec nous son expérience à la 3e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone, en soutien avec LOJIQ et l’OFQJ (Office franco-québécois pour la jeunesse).

Peux-tu commencer par nous parler un peu de toi et de ton projet, Boréalie ?

Originaire de l’est de la France, je suis arrivée Montréal en 2015 avec en poche une maîtrise en droit des contrats. J’ai réalisé ma 1re expérience internationale avec l’OFQJ, qui m’a permis de réaliser un stage au CHUM. Puis, en 2017, lors d’un séjour en amoureux au Phare du Pot-à-l’Eau-de-Vie, les mots d’un étranger sont restés gravés : « Au Québec, vous avez un trésor que vous sous-estimez »… C’est de ce désir de valoriser le fleuve que Boréalie est née! J’ai quitté mon poste de gestionnaire en décembre 2019 pour m’y consacrer entièrement. Après 2 ans, beaucoup d’apprentissages et la chance d’être entourée de gens géniaux, nous débutons à présent la commercialisation.

 

Produits cosmétiques fabriqués par l'entreprise Boréalie

Les 3 premiers produits cosmétiques fabriqués par l’entreprise Boréalie avec des algues du fleuve St-Laurent.

Parlons maintenant de ton expérience à la 3e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone. Peux-tu nous dire comment ça s’est passé, et comment ça a contribué à ton projet ?

C’était en novembre dernier. On a appliqué parce qu’il y avait un programme de fou… J’ai hurlé de joie quand le courriel de confirmation est arrivé ! La rencontre s’est déroulée à Strasbourg, où nous avons pu échanger sur la réalité d’entreprises françaises et d’ailleurs dans la francophonie. Dans la délégation québécoise, nous étions plusieurs amoureux du fleuve, et ces rencontres ont fait naître des collaborations incroyables. Le parcours en lien avec le développement durable nous montre que ce sujet fait l’unanimité, peu importe d’où on vient dans le monde. Ça amène à prendre conscience du poids qui repose sur notre génération, mais aussi de notre force collective! J’éprouve une grande gratitude pour LOJIQ qui m’a permis de vivre cette expérience d’une grande rentabilité avant tout humaine. Ça donne envie de rendre la pareille !

 

Photo de la 3e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone

Délégation de 60 jeunes entrepreneurs du Québec à la 3e Grande rencontre des jeunes entrepreneurs du monde francophone.

Si tu avais un conseil à donner à un jeune entrepreneur qui se lance, quel serait-il ?

Je lui dirai : crois en tes rêves, mais entoure-toi ! Quand on est plusieurs, on va plus loin. Il faut collaborer, et oser aller frapper aux portes !

Merci à Claire pour ce partage inspirant !

Pour en savoir + :

La Fondation LOJIQ tient à remercier Maud Martin-Kapfer, bénévole en rédaction de contenu, pour ce bel article.

Article suivant