Camille Mondou s’est impliquée comme volontaire auprès de l’organisme Les Scientifines, dont la mission est la promotion des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques auprès de jeunes filles de 8 à 17 ans issues de milieux urbains défavorisés.

En cette journée internationale des femmes et des filles en science, nous souhaitions souligner son implication. Cette jeune femme, diplômée en génie mécanique de l’École de technologie supérieure, s’est engagée auprès de l’organisme entre le mois d’octobre et décembre 2020. Son mandat consistait principalement à monter des activités et des expériences scientifiques avec les jeunes filles.

La science au service du volontariat

Dans le contexte actuel de la pandémie, Camille ne pouvait pas faire de la coopération internationale telle qu’elle l’entrevoyait, mais elle a tout de même pu s’impliquer pour une cause qui lui tient à cœur :

«La place des femmes a toujours été importante pour moi. J’ai toujours eu à cœur les femmes en science comme j’ai moi-même gravité dans des milieux très masculins. C’est quelque chose qui m’a toujours interpellée. Plus j’évolue, plus je vois que ce n’est pas quelque chose d’acquis pour tout le monde. J’y ai vu une opportunité avec ce mandat. J’ai trouvé ça super de pouvoir former les filles, de leur ouvrir les horizons par rapport aux sciences, et leur montrer que finalement, ce n’est pas autant un domaine d’hommes que tout le monde dit».

Le mandat de volontariat de Camille au sein des Scientifines lui a permis d’évoluer d’un point de vue personnel et professionnel :

«Je n’ai jamais enseigné les sciences et le fait d’être en mesure de vulgariser, c’est quelque chose de super important pour un ingénieur. J’estime que plus tard ça va être plus facile de le faire auprès de mes employeurs et mes directeurs qui n’auront pas nécessairement le même bagage que moi. Il y a un apprentissage et un bénéfice personnel que tu peux aller chercher peu importe le volontariat que tu fais. En plus de donner, tu vas chercher quelque chose. Pour moi, c’est donnant-donnant alors c’est évident que ça vaut la peine de s’investir».

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Nadia Khiar, coordonnatrice des programmes et des activités, a aussi pu nous témoigner de l’importance de l’implication d’une femme comme Camille pour l’organisme :

«C’est une femme de science qui aime transmettre son savoir aux filles. Camille elle est impliquée, dévouée, en plus d’avoir une belle écoute. C’est moins commun de voir des filles qui vont en technologie, et on aime vraiment développer des activités dans ce sens-là. Camille, elle trouve son plaisir dans ces choses-là : elle aime ça travailler avec des moteurs et des panneaux solaires».

Nadia nous partageait également les bénéfices d’avoir des volontaires investies dans le temps pour aller en profondeur dans la mission de l’organisme :

«On a toujours un grand nombre de bénévoles qui viennent pour nous soutenir, mais c’est souvent pour une heure ou deux par semaine. Leur implication se résume généralement à accompagner l’équipe au niveau des projets d’expositions. Le fait d’avoir des volontaires qui peuvent offrir plus d’heures nous permet de les intégrer aux rencontres d’équipe. De cette manière, elles comprennent davantage notre mission et nos stratégies d’intervention avec les filles. Je considère que ça leur permet d’aller plus en profondeur, et de cela en découle une très bonne implication. J’avoue que le nombre d’heures investi fait une bonne différence.»

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