Au début de la pandémie, plus d’une vingtaine de jeunes réalisaient des stages à l’étranger. François Legault a demandé aux québécois à l’étranger de rentrer au Québec. LOJIQ a alors dû commencer une campagne de rapatriement sans précédent au cours du mois de mars 2020. Quelques-uns des stagiaires ont heureusement pu terminer leur stage en télétravail.

Voici ce qu’ils ont à dire sur la poursuite de leur stage à distance :

Michael Daoust, stagiaire au festival international du film d’Aubagne

Michael DoustTout d’abord, j’ai apprécié mon expérience en télétravail, qui s’est finalement avérée très utile puisque presque tous les emplois demandent du télétravail depuis quelques mois. Bien que ce soit un mode de travail différent, je crois que les futurs stagiaires peuvent tout de même bénéficier de l’expérience par rapport au stage qui est tout aussi enrichissant.

Pour ma part, il est certain que j’étais déçue au début de ne plus être au bureau, car l’ambiance de travail était vraiment agréable. Plusieurs tâches que je faisais au bureau se faisaient très bien à distance. Comme je m’occupais des réseaux sociaux, des infolettres et d’une campagne de sociofinancement, tout était faisable en ligne. Aussi, les appels en vidéoconférence me permettaient de rester en contact avec le bureau si j’avais la moindre question. Au final, j’ai été très heureuse de pouvoir finir mon stage malgré la situation.

Rosaly Boutin, stagiaire au Festival Frye de Moncton

Rosaly BoutinLa communication au sein de l’équipe était optimale grâce à l’utilisation de Slack, ce qui a favorisé le travail entre les différents membres impliqués dans le festival. Pour un organisme qui est à l’aise avec les méthodes en ligne, un stage en télétravail peut être très pertinent.

Lou-Andréa Fière, stagiaire au Festival international du film d’Aubagne

Lou Andréa FièreL’expérience de télétravail s’est plutôt bien déroulée. Nous nous donnions RDV sur Zoom plusieurs fois par jour pour nous répartir les tâches et se tenir au courant de leurs avancées. Faire des réunions par vidéoconférence nous a permis d’entretenir un contact humain ce qui était agréable.

Mon expérience de télétravail a été agréable et pertinente. Il faut dire toutefois que mon stage a commencé en présentiel. Alors ma compréhension globale du festival et de mes tâches était déjà bien lancée. Je crois que cela a influencé mon expérience de télétravail.

Laurence Yelle, stagiaire à la programmation et à la production, Printemps numérique 

En août dernier, pour la toute 1re fois, LOJIQ a soutenu une jeune professionnelle pour un stage complètement réalisé en télétravail ! Laurence Yelle agit présentement comme assistante à la programmation et à la production chez Printemps numérique, un organisme à but non lucratif dont la mission principale est de démocratiser les enjeux de transformation numérique.

Laurence YelleFaire un stage en télétravail c’est particulier pour plusieurs raisons. D’entrée de jeu, je crois qu’on peut parler d’une première, mais aussi de la nouvelle manière de faire. Le monde est en constant changement. Actuellement les rapports humains ne sont plus les mêmes et les rapports professionnels sont définitivement influencés. On me permet ici de faire partie d’une 1re cuvée de jeunes professionnels qui découvrent leur futur virtuellement. J’apprends le travail d’équipe virtuel à un autre niveau. Je découvre un nouveau domaine 100 % en ligne. Je me laisse inspirer par des collègues dont le professionnalisme me nourrit jour après jour. Je suis choyée de faire partie de cette génération qui s’est fait offrir cette opportunité de formation à la fois novatrice et enrichissante.

On peut aussi compter parmi nos nouveaux projets en cours, des stages en télétravail pour la Chambre de commerce Argentine-Canada, pour CityNet, la plus grande association d’autorités urbaines engagées dans le développement durable dans la région Asie-Pacifique, ainsi que pour la plateforme « Mon cinéma québécois en France ».

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